Pourquoi voir Chantal Goya ?

Avant d’écrire mon avis, j’assume ma quarantaine et le fait que mon Ch’tio nordiste, âgé de 4 ans, était un prétexte pour aller voir le spectacle « le soulier qui vole » de Chantal Goya version 2020. Enfin, Madame Chnordiste et moi-même, nous réalisons notre rêve d’enfant de voir Chantal Goya en chair et en os (à défaut de voir David Bowie). 

Avis sur le spectacle

Retrouvons vite notre âme d’enfant, oublions le prix des billets un peu cher, ne nous arrêtons pas au playback et au merchandising made in China comme le Panda. On est venu voir un spectacle qui date de 1980.

Retour vers le passé, direction la vieille France chère à Pernaut. Cela pourrait passer pour kitch avec des décors et des costumes sentant bon la naphtaline alsacienne. Mais que nenni, on prend une bonne dose de nostalgie, la larme à l’oeil lorsque cette icône apparait du haut de ses 1,68 m . Malgré sa taille et son âge, elle occupe l’espace. Elle danse, se déhanche, de quoi rendre jalouse Beyoncé. On se laisse même transporter par le soulier qui vole devant nos yeux de gamins. 

Entre certaines chansons, Chantal fait quelques traits d’humour et rend hommage à son copain Michou (qui venait de partir pour un ciel bleu). On a le droit à quelques clichés sur le Nord et quelques scénettes. Chantal a du caractère et elle est encore chafouine( je voulais placer ce mot). 

Puis cette superbe initiative des parents qui sont venu avec leurs petites filles en bécassine.

Chantal Goya et les bécassines à Douai 2020

Sinon c'est quoi le programme ?

La machine à remonter le temps est bien rodée :La présentation du spectacle par Jean Jacques Debout, une première partie avec 15 chansons, une entracte de 20 minutes pour tenter d’aller aux toilettes, une deuxième partie avec 18 chansons et 1h pour sortir du parking de Gayant Expo à Douai avec des enfants surexcités dans les voitures. Le marchandising , les bricoles, les popcorns et compagnie font que vous devez être tenter en repartant avec un artefact qui viendra encombré votre maison. On est reparti avec un mug, un programme et un bidule lumineux.

Chantal et Pandi Panda saluent le public

En conclusion

L’air de rien les chansons de Chantal Goya et Jean Jacques Debout sont intemporelles. Il y avait du texte et du vocabulaire, loin de ces rappeurs qui font rêver les enfants de maintenant avec l’auto-tune pour camoufler l’absence de voix et de fond.

Alors, n’hésitez pas, laissez-vous emporter par le merveilleux voyage du « soulier qui vole » et cette France idéalisée de notre enfance. C’est la meilleur façon de voyager dans le temps sans la Delorean de Mc Fly.

 « Je t’aime Chantal » dixit Madame Chnordiste.

Pour info, ce texte est écrit avec la participation de Madame Chnordiste.

Extrait vidéo de Chantal Goya et le soulier qui vole

Je n’ai pas laissé des séquences complétes car il faut aller voir ce spectacle en vrai, c’est toujours mieux de participer.