Une expérience unique à mi-chemin entre la brasserie traditionnelle et une cuisine contemporaine d’inspiration flamande. Accueilli avec des crackers aux drêches et sa sauce (résidu du brassage des céréales, généralement utilisés pour l’alimentation animale) et une Anostéké en pression, nous ajoutons une planche de charcuterie pour nous occuper les mâchoires jusqu’à l’arrivée de l’entrée.Pâté, radis, fromage, saindoux, pain et un excellent saucisson à couper nous-mêmes provenant de la boucherie “Au fil du couteau” à Méteren. Une vraie tuerie pour 11 €, cela n’a rien avoir avec les planches industrielles gavées de sel et de gras des autres brasseries. On pouvait s’arrêter là.
Servi en même temps que notre entrée composée de tomates, fromages frais, basilic, huile et verveine, notre fils a le droit à une grosse assiette de frites accompagné d’un vrai blanc de poulet et d’une mayonnaise maison.
Cette attention importante, nous permet de passer un début de repas apaisé.
L’arrivée du plat à la carte, nous a ravi avec une poitrine de porc confite à la Bracine (une bière) à l’ail, une salade, des aubergines et une portion généreuse de frites. C’est bon le gras, c’est la vie.
Le dessert original (Rhubarbe, la glace yaourt, mousse caramel et oxalys) vient compléter cette visite dans le patrimoine des saveurs de la Flandre.
On termine le repas avec une tasse de chicorée, le café n’étant pas issu du terroir du nord, c’est un rappel du cahier des charges du chef.