image casa de papel

La série espagnole « Casa De Papel » a connu un succès fulgurant à l’international et beaucoup de personnes en parlent. Après avoir visionné l’intégralité de la série, je souhaite partager mon avis personnel sur cette œuvre qui, malgré certains aspects positifs, souffre d’un manque de cohérence et de réalisme.

Tout d’abord, je dois reconnaître que les deux premières saisons m’ont captivé. Le scénario était bien ficelé, les personnages intrigants et les rebondissements surprenants. Le Professeur, avec son génie et sa capacité à anticiper toutes les situations, est un personnage fascinant. Cependant, après cette première partie, la série a perdu de sa superbe.

En effet, les trois saisons suivantes m’ont semblé trop longues et l’histoire s’est dispersée. Le scénario donnait l’impression de s’inventer au fur et à mesure, sans réelle direction. Les personnages, quant à eux, sont devenus caricaturaux et leur réalisme s’est évaporé. Les nombreuses péripéties, parfois abracadabrantesques, ont fini par nuire à l’ensemble.

La mise en scène n’a pas été épargnée non plus. Si elle était efficace et immersive lors du premier braquage, elle est devenue redondante et parodique dans les saisons suivantes. Les clichés se sont accumulés, rendant certaines scènes presque risibles.

Le personnage de Tokyo, une jeune femme indépendante et forte, essaie de représenter un féminisme moderne. Cependant, elle se révèle finalement être une personne agaçante et stupide qui vit juste l’instant présent. Sa narration calme et réfléchie contraste fortement avec le rôle qu’elle incarne, créant un manque de cohérence.

Personnellement, je conseillerais aux personnes intéressées de se limiter aux deux premières saisons. Elles offrent un divertissement de qualité et permettent de profiter des meilleures heures de « Casa De Papel » sans être déçu par la suite. Les trois dernières saisons, quant à elles, sont à mon sens dispensables et témoignent d’un essoufflement créatif.

Pour conclure, je trouve que « Casa De Papel » est une série moyenne et surcotée. Les deux premières saisons valent le détour, mais la démesure et l’outrance des saisons suivantes ternissent l’ensemble de l’œuvre, un peu comme la série « Prison Break », il faut savoir s’arrêter. En tant que spectateur, j’aurais apprécié que les créateurs sachent s’arrêter à temps et préserver l’intégrité de leur histoire.